Le sanctuaire

Sanctuaire Sainte Thérèse
© Philippe Besnard // Apprentis d'Auteuil

Le premier sanctuaire dédié à Sainte Thérèse !

Premier sanctuaire dédié à sainte Thérèse 

Ouvert toute l’année au public, le sanctuaire Sainte-Thérèse est un lieu de grâces et de rassemblement  pour tous les amis de Thérèse de Lisieux.

Il abrite en permanence des reliques de cette grande sainte des temps modernes.

C’est le premier sanctuaire en France qui lui fut dédié (1925). Dans la chapelle, se trouve également le tombeau du Bienheureux Daniel Brottier, célèbre aumônier durant la guerre de 14-18, ancien directeur général d’Apprentis d’Auteuil et béatifié par le pape Jean-Paul II en 1984.

Ce lieu de prière attire chaque année de nombreux pèlerins, tout particulièrement à l’occasion de la Semaine Thérésienne, rendez-vous incontournable pour tous les amis de la Petite Thérèse à l’approche de sa fête du 1er octobre.

 L’histoire de la chapelle Sainte-Thérèse

 1923. Dans ces années d’après-guerre, la France se reconstruit péniblement. Le père Daniel Brottier se voit confier une mission à sa mesure : la direction de l’œuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil. La fondation est au bord du gouffre et refuse des jeunes, faute de moyens.

La réputation du père Brottier le précède : ses supérieurs connaissent son énergie, sa volonté, sa capacité à mobiliser autour de lui les bonnes volontés. Pourtant, son premier acte de directeur déroute. Il décide, malgré le scepticisme de son entourage, de faire édifier au 40 rue Jean de La Fontaine, siège de la fondation, une chapelle en l’honneur de Thérèse de l’Enfant-Jésus, tout juste déclarée bienheureuse. La raison ? Son supérieur, Mgr Jalabert, l’avait confié à la jeune carmélite, lorsqu’il était aumônier volontaire sur le front durant la guerre 14-18. Daniel Brottier en était revenu sans une égratignure, malgré ses quatre années passées sous la mitraille…

Bouleversé par cette révélation, le tout nouveau directeur voit également dans sa nomination à la tête d’une œuvre dédiée aux enfants les plus pauvres, un signe de la jeune carmélite. « Lorsque Mgr Le Roy me parla de prendre la direction de l’œuvre d’Auteuil, je sentis que c’était là que j’étais attendu par la petite sainte carmélite de Lisieux. C’est pourquoi j’acceptai, sans prévoir encore comment elle m’aiderait, mais sûr de sa pluie de roses. » Il confie la fondation à Thérèse et mène le chantier de la chapelle tambour battant en lançant une souscription. Celle-ci reçoit un accueil inouï, les amis de la petite Thérèse étant déjà très nombreux à l’époque. La première messe y est célébrée le 25 décembre 1925.